Parce qu'en chaque dessinateur il y a un grand n'enfant qui fait dodo, je vous livre aujourd'hui un dessin que je viens de réaliser d'après mes souvenirs très précis de l'école maternelle.

Revenons en 1985/1986... j'avais environ 5 ans... une époque où le port du sous-pull en acrylique, qui gratte et fait des étincelles dans le noir, n'était pas encore puni par la loi.

Les outils d'époque étaient plus rudimentaires qu'actuellement: une feuille de papier-listing (feuille lisse avec bordures perforées détachables! Youhou!!) et des simili-Crayolas multicolores en espèce de cire cassante comme du verre.

Un jour, une aide maternelle m'avait demandé pourquoi je coloriais mes nuages en bleu alors que c'était le ciel qui était bleu et les nuages blancs.

Ma première rencontre avec le conformisme...

Outre que cette remarque me gonfla déjà particulièrement à l'époque, je me souviens avoir essayé de colorier, sur un autre dessin, le ciel en bleu en laissant du blanc pour les nuages.

Tout ce temps perdu à tartiner mon ciel en bleu Cyan m'avait ennuyé au plus haut point, je me souviens aussi que le résultat ne m'avait pas convaincu du tout, surchargeant ainsi ma feuille de gros aplats assez peu aérés.

En conclusion de ce souvenir tout personnel, je passe le bonjour à Madame B., mon institutrice de l'époque, un p'tit coucou à Stéphanie A., ma grande copine de ce temps d'insouciance, et, bien évidemment, je dédicace ce joli dessin à ma Maman à moi!!  

(pour voir les images en entier, il faut cliquer sur le titre de l'article, ci-dessus)

Bonjour!

Comme vous le savez, mes films ne me permettent hélas pas encore de payer mes factures.

Alors, pour y remédier, je travaille dans un magasin de chaussures "haut de gamme" aux moeurs souvent étranges et dont je tairais le nom pour éviter les représailles par le biais de recommandés avec AR.

Ceci dit, une chose reste immuable: la blaguounette préférée des clients qui, depuis bientôt 5 ans, commence un peu à me taper sur les nerfs...

Si la 1ère année, ça fait bien rigoler, la 2nde année est un chouilla plus sarcastique... et à partir de la 3ème, ça donne ça:

C'est tout aussi idiot que d'aller chez votre dentiste et lui dire: "bonjour, c'est pour mes dents!"... ou bien rentrer dans un restaurant et déclarer: "Bonsoir, c'est pour manger!".

J'ai même eu droit, une fois, à un client hilare qui m'a répondu: "Oui, je viens pour de la choucroute!"... vous voyez le genre?

Mais sinon, la plupart du temps, je suis toujours adorable avec les clients... et ils me le rendent bien!

Et de toute façon, les autres ne sont plus de ce monde pour vous dire le contraire!  

Et oui! Une fois encore, les célibataires n'ont qu'à passer la journée sous la couette, seuls, en compagnie de leur boite de Kleenex, à se goinfrer de chocolats riches en magnésium pour faire passer le goût amer de la Saint Valentin, fête commerciale avec de vrais morceaux de déprime dedans!

Pour l'occasion, j'ai retrouvé dans mes cartons un croquis et le tableau qu'il m'avait inspiré.

Si mes souvenirs sont bons, j'avais gribouillé le croquis durant ma pause déjeuner, un jour où je bossais dans mon magasin, le 6 Juin 2007. Je l'avais titré Bal masqué et dessiné au stylo bille sur un carnet.

Le résultat a été couché sur grand format, à l'acrylique, sur un fin contreplaqué.

Avec le recul, ça me fait penser au déguisement de la Mort Rouge, porté par le "fantôme", lors d'un bal donné à l'opéra, dans le génial Le Fantôme de l'Opéra (Gaston Leroux-1910)... puis, par extension, à la Mort qui accompagne l'Amour dans le non moins célèbre Roméo et Juliette (William Shakespeare-1597 environ)

JOYEUSE SAINT VALENTIN

Toujours les soldes... toujours les fonds de tiroirs qui viennent remplir les pages de ce site, faute de temps pour vous fournir des nouveautés!

Si mes dessins ne sont que des croquis rapides, ce que j'aime bien, ce sont les attitudes et ce qu'elles dégagent... ainsi que le côté plus épuré de la première pose, bien que l'anatomie y soit pourtant bien présente.

A très vite avec du flambant neuf!  

Les voilà, planant dans un ciel d'encre telles des ombres sinistres... elles hésitent puis s'approchent, toujours plus nombreuses... elles enflent, elles grondent, elles menacent... puis elles s'abattent sur le peuple, l'électrisant, en proie à une véritable folie... les victimes sont aussi nombreuses de part et d'autre des comptoirs... j'ai nommé LES SOLDES !!!

Me voilà donc en plein marathon des soldes, à servir des personnes qui, prises d'une véritable épidémie dépensière, se rendent compte que dépenser 199€, c'est vraiment beaucoup plus avantageux que d'en dépenser 209, quitte à attendre leur tour de longues minutes, dans un magasin bondé... pour en sortir avec plein de babioles qui auront soulagé leur carte bleue de bien plus de 209€.

Pathétique.

Bref... avec tout ça, je n'ai que peu de temps à passer avec un crayon à la main alors, telles les chaînes de TV meublant leurs programmes estivaux avec des rediffusions de vieux épisodes de séries TV des années 70, je meuble ce site avec de l'ancien.

Je vous livre donc, pèle mêle, des croquis d'après modèle vivant.

Telles les gammes pour un musicien -laborieuses mais nécessaires-  les croquis d'après modèles permettent aux dessinateurs de tous poils d'apprendre à regarder pour reproduire la réalité, quitte à corriger les tics ou autres mauvaises habitudes acquis tout au long des années.

Cet exercice remet beaucoup de chose en question mais permet de remettre les pendules à l'heure pour repartir sur des bases plus sûres et plus saines.

Ca peut aller du rapide croquis...

... au croquis épuré, qui permet de définir rapidemment les grandes lignes d'un dessin et/ou d'une attitude...

... en passant par le croquis un peu plus détaillé quant aux ombres, aux lumières et, du coup, un peu plus "joli" à regarder:

A bientôt pour d'autres croquis... détaillés ou pas!

Mine de rien, mon court métrage La Vieille Dame continue sa route, droite sur ses jambes et les mains aggripées à son déambulateur! Crévindiou!!

Voilà à présent un avant/après mise en couleur d'un décor de l'ami Cyril par lui-même!

La version couleur demande encore quelques changements mais l'essentiel est là... j'aime bien le p'tit côté "peinture rococo à la Fragonard" qu'on retrouve dans a végétation! Et j'avais rien demandé, en plus! 

AVANT 

APRES

Il parait que l'Histoire est un éternel recommencement  fait de multitudes de cycles... même Nostradamus savait ça!

L'actualité ne fait que confirmer cette tendance...  à voir si ça se terminera avec des fourches et des lances! 

Le cycle que je vous propose aujourd'hui est la fin d'un cycle.

La fin de notre propre cycle sur terre: notre mort.

Celle-ci, suivant les personnes, n'est suivit de rien, d'une vie céleste, d'une réincarnation ou tout simplement d'un grand mystère qui laisse cependant le souvenir du défunt continuer de vivre dans les mémoires, longtemps encore après sa disparition.

Cette dernière supposition (tout comme la seconde) est d'ailleurs bien plus optimiste, plus vivante et plus sympathique qu'un simple épitaphe gravé dans une triste pierre noire et froide qu'on va fleurir, chaque année, à la Toussaint, non?

Je citerai d'ailleurs un épitaphe, trouvé sur internet, inscrit sur la tombe d'un anonyme, gisant dans le cimetière de Villeurbanne (69), pour résumer ma phrase précédente:

Maudit soit le destin, qui à nous t'a ravi,

Si ton cœur s'est éteint, dans le nôtre tu vis

Ne vous inquiétez pas: je n'ai pas d'envies suicidaires et ne suis triste en aucune façon. C'est juste l'Automne et sa mélancolie qui me rendent lyrique!

Voici un extrait d'un grand décor panoramique, peint sous Photoshop par Cyril, mon décorateur, qui se donne tant de peine pour embellir mon court métrage La Vieille Dame.

Merci Cyril!

JOYEUX HALLOWEEN A TOUTES ET TOUS !!!

En ces temps troubles de grêves, je suis passé cet après midi sur la place Bellecour (Lyon) où ont eu lieu, hier, des défilés de protestation ainsi que des altercations entre civils et forces de l'ordre, autour du thèmes des réformes sur la retraite.

Si les manifestations réunissant personnes de tous âges, travailleurs ou étudiants, ont largement toute mon approbation et ma sympathie, je dois avouer que les personnes profitant des ces dernières pour casser et voler m'énervent au plus haut point!

Si ça occupe un peu les CRS (pour une fois...), je trouve dommage que des vitrines volent en éclat et que de la marchandise soit pillée.

D'autant que, une fois relayé par les médias, tout ce qui ressort de tout ceci sont des émeutes et des vols, faisant, une fois de plus, le lit du pouvoir en place, qui vise à discréditer les manifestants tout en divisant le peuple en faisant passer les manifestants pour les méchants, les casseurs, et les empêcheurs de travailler en rond!

Faire la grève, OUI! (et pas qu'un peu!!) Les émeutes, NON!!

Pour revenir à la place Bellecour, le périmètre ainsi que les quais étaient bouclés par les CRS, les cars de Police (j'ai même croisé un fourgon du GIPN!), le tout supervisé par un hélicoptère de la gendarmerie (tant qu'à faire... et tout ça payé avec nos impôts! Miam!)... au centre de la scène, la fameuse statue de Louis XIV, entourée de plein de petits groupes d'étudiants, immobiles, silencieux, nombreux.

Subitement, j'ai eu l'impression de me retrouver dans le film de Hitchcock "Les oiseaux", dans la scène où des centaines d'oiseaux sont perchés sur les pylônes électriques et regardent les héros s'échapper, sans bouger, en silence, dans une atmosphère lourde, prêts à fondre sur les héros au moindre bruit.

Sauf que les corbeaux, dans ma scène, n'étaient peut être pas ceux que je croyais...

Pour la caricature de Sir Alfred, j'ai un peu foiré quelque chose (joues? nez?)... on dirait presque Winston Churchill, mais bon... c'était vite fait, comme croquis!  Et puis ça reste un anglais!   

C'est fou comme, au fil des années, certaines choses restent immuables, non?

Le retour dans un lieu où on n'a pas envie de retourner mais où on n'a pas le choix d'aller ou non, après des vacances ou bien un long dimanche froid et pluvieux.

D'abord pour apprendre, ensuite pour gagner sa vie...

Oui, j'ai troqué mon lourd cartable contre des lunettes... ça fait plus intello et, surtout, moins mal au dos!

Loin de mon magasin, loin de mes chefs, loin de mes clients psycho-bizarres... mais plus près de mon lit, de mes crayons, de ma table à dessin, de mes héros de papier et des gens que j'aime!!

J'ai la peau douceuh... dans mon bain de mousseuh...   Euh non! pardon! Je raconte n'importe quoi, moi!!

Bref... vivent les vacances!!

Le seul soucis c'est qu'elles filent à une vitesse phénoménale, les fourbes!!