Ma Dame de Pique
Je me suis fait taxé de réactionnaire et d'élitiste avec ma note précédente, où, manifestement, le second degrés est mal passé par le biais de l'écrit.
Qu'à cela ne tienne: ce n'est pas avec la présente note que ma notoriété va s'améliorer...
C'est la "trilogie Pouchkine", donné à l'opéra de Lyon, qui m'a poussé à faire le dessin ci-dessous.
L'opéra La Dame de Pique, de Piotr Illitch Tchaïkovski (1840-1893), sur un livret inspiré par l'oeuvre de Alexandre Pouchkine (1799-1837).
En gros, il s'agit d'une dame du monde qui, ruinée au jeu, passe un pacte avec un homme mystérieux. Celui-ci lui révèle les 3 cartes à choisir pour qu'elle recompose sa fortune d'antan.
De retour à la table de jeu, la femme énonce les 3 fameuses cartes et empoche le jackpot... mais ne dois jamais révéler le nom des 3 cartes maudites sous peine de mort.
Plusieurs dizaines d'années plus tard, un homme déconfit et ruiné va jusqu'à séduire la petite fille de la femme aux cartes, surnommée depuis la Dame de Pique, afin d'approcher cette dernière et lui arracher, de gré ou de force, son terrible secret.
La vieille femme austère meurt de peur sous la menace de l'homme mais lui apparaît, une nuit, sous la forme d'un spectre et lui révéle le nom des 3 fameuses cartes.
L'homme court à la table de jeu, délaissant sa fiancé. Celle-ci, réalisant qu'elle n'était qu'un pion entre l'homme et la vieille, se suicide (tant qu'à faire...).
L'homme, victorieux, énonce les 3 cartes: le 3 de Coeur, le 7 de Coeur et l'as de Pique.
Mais -Ô surprise!- ce n'est pas l'as de Pique qui sort... mais la Dame de Pique!
Revanche ironique et douce-amère de la vieille depuis son tombeau.
Le tout servit par une musique inspirée du Maestro tchaïkovski... et, cerise sur le gâteau, une interprétation, une mise en scène et des costumes brillants!
Plus de détail sur l'intrigue grâce à la magie de Wikipédia ici!
Voilà, enfin, MA version de la vieille femme aigrie, mystérieuse et méfiante qu'est cette fameuse Dame de Pique.