R.I.P.
Peu de temps à accorder à ce site, en ce moment, faute de pas mal de boulot au magasin!
La neige est là et la magie de Noël souffle.
Cependant, le 16 décembre, une ombre grise est passée chez moi, par le biais de mon ordinateur: Roy Edward Disney (1930-2009), neveu de l'oncle Walt, est décédé, à 79 ans.
Son nom vous dit probablement quelque chose (logique...!) mais rien d'autre.
Des faux-airs de son oncle, pas vrai? Yeux rieurs, moustache, sourire...
Rentré dans le studio au grandes oreilles dans les années 50, il co-produit et monte des documentaires animaliers.
Après une période hors du studio, il revient en 1984 pour relancer le département animation, qui bat sérieusement de l'aile depuis le départ progressif à la retraite des pilliers du studio, dans les années 70, embauchés par Walt lui-même et qui participèrent à l'âge d'or des grands classiques animés qui ont fait la renommée des studios d'animation Disney.
Il se charge donc de relancer la machine et aide à l'instauration d'un nouveau management, faisant d'un studio moribond et dépassé un studio puissant, créatif et qui donne naissance à un nouvel âge d'or de l'animation Disney, US et mondial, avec les succès de La Petite Sirène, La Belle et La Bête, Aladdin, Le Roi Lion.
Après le décès de l'un des membres du tiercé gagnant qui régit Disney à ce moment-là, le Big Boss, Mickael Eisner, commence à faire n'importe quoi et voit à court terme pour engranger l'argent et contenter les actionnaires, quitte à faire plus de films mais pour une qualité bien moindre, dans les années fin 90-début 2000... avec, à l'apogée de sa bêtise, la fermeture du département animation 2D (et des Studios de Floride et de Paris!) pour partir sur le "tout 3D".
Roy Disney réussit tout de même à produire Fantasia 2000, cher à son coeur, ainsi qu'une foule de courts métrages musicaux, destiné à un Fantasia 2006 mais qui ne verront jamais le jour sur grand écran, outre les festivals.
De petits bijoux animés, souvent, dans feu Walt Disney Feature Animation France, et d'une extraordinaire qualité graphique et technique... le tout au nez et à la barbe d'Eisner, trop occupé à compter ses sous.
Roy Disney quitte le studio en 2003 pour organiser un push de l'extérieur du studio et faire lourder Eisner.
Il y arrive... la suite est rescente: Bob Iger devient PDG de Disney, ils rachètent Pixar et ils réouvrent le département animation 2D, dont le prochain bébé, La Princesse et la Grenouille arrive bientôt chez nous!
la qualité semble au rendez vous, avec des images et des animations géniales... et un rythme de production plus réfléchit et moins intense, pour se consacrer à la qualité plutôt qu'à la quatité de films produits.
Roy Disney reste "directeur émérite" et consultant de la compagnie jusqu'à la fin de sa vie.
Je l'avais rencontré, au festival D'annecy, en 2000, quand lui, les frères Brizzi et Don Ernst étaient venus pour la conférence de presse de Fantasia 2000. Ils m'avaient même signé un autographe (et un dessin, pour les frères Brizzi!).
Ce grand défenseur de la "qualité Disney", qui privilégie de bons scénarios sympas, des personnafges forts et des animations à couper le souffle, au lieu du "tout pognon" reste cher à mon coeur.
J'espère juste que les Studios Disney garderont ce cap de qualité qui ont su faire leur renommée mondiale, malgré la perte du dernier garant familial.
Restez en Paix.
La neige est là et la magie de Noël souffle.
Cependant, le 16 décembre, une ombre grise est passée chez moi, par le biais de mon ordinateur: Roy Edward Disney (1930-2009), neveu de l'oncle Walt, est décédé, à 79 ans.
Son nom vous dit probablement quelque chose (logique...!) mais rien d'autre.
Des faux-airs de son oncle, pas vrai? Yeux rieurs, moustache, sourire...
Rentré dans le studio au grandes oreilles dans les années 50, il co-produit et monte des documentaires animaliers.
Après une période hors du studio, il revient en 1984 pour relancer le département animation, qui bat sérieusement de l'aile depuis le départ progressif à la retraite des pilliers du studio, dans les années 70, embauchés par Walt lui-même et qui participèrent à l'âge d'or des grands classiques animés qui ont fait la renommée des studios d'animation Disney.
Il se charge donc de relancer la machine et aide à l'instauration d'un nouveau management, faisant d'un studio moribond et dépassé un studio puissant, créatif et qui donne naissance à un nouvel âge d'or de l'animation Disney, US et mondial, avec les succès de La Petite Sirène, La Belle et La Bête, Aladdin, Le Roi Lion.
Après le décès de l'un des membres du tiercé gagnant qui régit Disney à ce moment-là, le Big Boss, Mickael Eisner, commence à faire n'importe quoi et voit à court terme pour engranger l'argent et contenter les actionnaires, quitte à faire plus de films mais pour une qualité bien moindre, dans les années fin 90-début 2000... avec, à l'apogée de sa bêtise, la fermeture du département animation 2D (et des Studios de Floride et de Paris!) pour partir sur le "tout 3D".
Roy Disney réussit tout de même à produire Fantasia 2000, cher à son coeur, ainsi qu'une foule de courts métrages musicaux, destiné à un Fantasia 2006 mais qui ne verront jamais le jour sur grand écran, outre les festivals.
De petits bijoux animés, souvent, dans feu Walt Disney Feature Animation France, et d'une extraordinaire qualité graphique et technique... le tout au nez et à la barbe d'Eisner, trop occupé à compter ses sous.
Roy Disney quitte le studio en 2003 pour organiser un push de l'extérieur du studio et faire lourder Eisner.
Il y arrive... la suite est rescente: Bob Iger devient PDG de Disney, ils rachètent Pixar et ils réouvrent le département animation 2D, dont le prochain bébé, La Princesse et la Grenouille arrive bientôt chez nous!
la qualité semble au rendez vous, avec des images et des animations géniales... et un rythme de production plus réfléchit et moins intense, pour se consacrer à la qualité plutôt qu'à la quatité de films produits.
Roy Disney reste "directeur émérite" et consultant de la compagnie jusqu'à la fin de sa vie.
Je l'avais rencontré, au festival D'annecy, en 2000, quand lui, les frères Brizzi et Don Ernst étaient venus pour la conférence de presse de Fantasia 2000. Ils m'avaient même signé un autographe (et un dessin, pour les frères Brizzi!).
Ce grand défenseur de la "qualité Disney", qui privilégie de bons scénarios sympas, des personnafges forts et des animations à couper le souffle, au lieu du "tout pognon" reste cher à mon coeur.
J'espère juste que les Studios Disney garderont ce cap de qualité qui ont su faire leur renommée mondiale, malgré la perte du dernier garant familial.
Restez en Paix.