Bof... ben voilà, quoi...
Je sais, cette note n'est constructive en rien... ceci dit, nul ne vous oblige à la lire
Plannings bien nuls concoctés au magasin par la Reine des Garces durant toute la durée des Soldes (et une bonne partie de l'été) et ne me donnant que quelques bribes insuffisantes de temps libre pour avancer La Vieille Dame de manière correcte et me laisser aussi un peu de temps pour souffler...
Les galères pour regrouper une poignée d'euros afin de continuer La Vieille Dame de manière correcte et sans avoir à siphonner mon compte en banque pour, une fois encore, tout payer moi-même...
La difficulté pour trouver des personnes compétentes pour m'aider techniquement à avancer la réalisation de mon court métrage...
Voir le temps filer, se dire que la fois suivante, ça sera mieux et plus facile... et retomber invariablement dans les même galères...
Voir le temps filer et, petit à petit, voir ses ambitions à la baisse... passer de "je serai animateur chez Disney" à "je me lobotomise dans un boulot alimentaire pour pouvoir produire mes films de manière quasi-indépendante"...
Me dire que l'alimentaire est provisoire et, pourtant, bientôt y souffler sa 6ème bougie...
Me triturer la cervelle depuis des années pour répondre à la question "Comment ?"... et ne jamais y trouver une réponse sans que celle-ci soit casse-gueule à un niveau ou à un autre...
Voir le temps passer et voir les murs de son appartement se couvrir de taches humides qui risquent d'endommager pas mal de choses sur le long terme si rien n'est fait... et être le seul à tout porter afin que les choses avancent et soient réglées.... sorte de cerise empoisonnée sur un gâteau déjà bien indigeste.
Nostalgie, désir d'oubli, envie de danser en boite jusqu'au petit jour au point de ne plus sentir mon corps, me vider la tête et rêver à l'avenir en me disant que tout est possible... comme en 2000/2001 où, à 20/21 ans, j'imaginais un avenir radieux et épanouissant où chaque jour serait un délice sans fin.
Il y a des jours où je ferai bien volontiers un procès à Disney pour nous avoir baigné dans ce doux rêve de happy ending... les contes de Grimm, ça, c'est la vérité: c'est sombre, froid et cruel... et quand il y a quelque chose de happy, en général, c'est parce que le héros va s'en prendre plein la gueule au paragraphe suivant.
Clair, efficace et réel.
Je sais qu'il y a bien pire sur Terre: j'ai un toit et de quoi bouffer 3 fois par jour et suis ainsi censé dire merci et fermer ma gueule... mais il y a des jours où le "il y a pire ailleurs" ne fait plus effet.
Il y a des jours où j'en ai marre de gacher ma vie à la regarder passer.
Désolé.
Musique d'ambiance: